Comment augmenter de 20% l'impact de vos programmes de formation ?
Démonstration en direct de Wooclap
19.12.2019 • 3 minutes
Être étudiant, ça s’apprend.
Si les jeunes qui entrent dans l’enseignement supérieur ne sont pas toujours convaincus du bien-fondé de cette affirmation, les enseignants, eux, sont davantage conscients du saut qualitatif que les anciens lycéens doivent franchir en poussant les portes d’une université ou d’une grande école.
En effet, on leur demande désormais de se montrer autonomes dans leur apprentissage, c’est-à-dire concrètement savoir s’organiser, maîtriser son temps, étudier seul ou trouver des camarades pour former des groupes de travail et se répartir les tâches, mais aussi comprendre les attentes des enseignants.
Autant de compétences loin d’être évidentes qui constituent ce qu’on appelle « le métier d’étudiant », pour reprendre la formule d’Alain Coulon, professeur en sciences de l’éducation, auteur d’une thèse et d’un livre sur le sujet à la fin du 20e siècle.
Depuis, les établissements se sont emparés de cette question et développent des actions pour accompagner les nouveaux étudiants pour limiter l’échec en première année. Mais il n’en reste pas moins que l’entrée dans l’enseignement supérieur représente un cap important.
Parmi les défis qu’ont à relever les étudiants actuels, la maîtrise des outils numériques en constitue un de taille, quoiqu’en pensent les principaux intéressés. Car contrairement aux idées reçues, utiliser les nouvelles technologies n’est pas une compétence innée, même pour les digital natives.
Certes, les 18-24 ans font partie des plus gros utilisateurs d’outils numériques : quasiment tous possèdent aujourd’hui un ordinateur portable avec une connexion Internet et un smartphone.
Cependant, ils s’en servent avant tout pour écouter de la musique ou regarder des vidéos, jouer ou communiquer avec leurs amis – en tout cas, rarement pour travailler.
Or, loisir et apprentissage constituent deux usages très différents et les étudiants doivent se familiariser avec le second.
De plus en plus d’établissements d’enseignement supérieur développent ainsi des formations pour, par exemple, apprendre aux étudiants à utiliser les réseaux sociaux et contrôler leur identité numérique, mais aussi s’initier à la prise de note collaborative, une pratique pas si facile à appréhender mais qui se révèle bien utile.
Quant à développer l’esprit critique des étudiants, cette mission apparaît de plus en plus nécessaire face à la masse d’informations et de contre-informations disponibles sur la Toile.
D’une manière générale, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le numérique demande une plus grande autonomie de la part des étudiants.
Les Mooc, ces cours 100 % en ligne, gratuits et ouverts à tous, en sont un bon exemple, dans la mesure où seuls 10 % des inscrits suivent la formation jusqu’au bout.
Bien sûr, les raisons peuvent être diverses et certains se satisfont de picorer des informations et n’ont jamais eu l’intention d’obtenir un certificat.
Cependant, ces taux d’abandon très élevés témoignent aussi de la difficulté à s’astreindre à une régularité quand l’outil d’apprentissage est exclusivement numérique.
C’est pourquoi certains formateurs proposent des rendez-vous donnés à des moments précis, soit en présentiel, soit en ligne mais avec un système de chat ou de visioconférence, afin de ne pas laisser les étudiants livrés à eux-mêmes mais plutôt de les accompagner.
Ainsi, plus que la nature numérique des nouveaux outils, c’est l’utilisation qui en est faite, autrement dit finalement la pédagogie, qui est déterminante pour la réussite des étudiants.
Auteur(e)
L'équipe Wooclap
Rendez vos cours ludiques et interactifs
Un condensé des nouveautés produits et des derniers contenus dans votre boite mail.